Le Maroc parmi les moins exposés aux risques de blanchiment d’argent au MENA

Le Maroc figure parmi les pays les moins exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme dans la région MENA, se positionnant comme le 3e pays à « faible risqué » de la région et le 103e au niveau mondial, selon un récent rapport du Basel Institute of Governance.

Dans la 12e édition du « Basel Anti-Money Laundering Index 2023 », le Royaume se positionne au 103e rang mondial parmi 152 pays évalués, obtenant un score de 4,69 points. Ce classement témoigne de la relative faible exposition du Maroc aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme à l’échelle internationale qui le place notamment 3e pays à « faible risque » dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Au niveau régional, la Tunisie, qui affiche un score de 4,59, figure parmi les pays les moins exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, suivie par le Maroc, avec un score de 4,69 points, Bahreïn avec 4.82 points et la Jordanie qui détient un score de 4.90 points. En revanche, l’Algérie est classée parmi les pays à « haut risque » avec un score de 7,22 points, aux côtés des Emirats arabes unis (5,74) et l’Arabie Saoudite (5,38).

Il convient de noter que la moyenne mondiale du niveau de risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme a augmenté de 5,25 en 2022 à 5,31 en 2023, sur une échelle de 1 à 10, 10 représentant le risque maximal.

Sur le plan mondial, les trois pays présentant le plus grand risque de blanchiment de capitaux sont Haïti (8,24 points), le Tchad (8,14 points) et le Myanmar (8,13 points), tandis que les trois pays les moins exposés au blanchiment d’argent dans le monde sont l’Islande, la Finlande et l’Estonie, avec des scores respectifs de 2,87, 2,96 et 3 points.

Par ailleurs, l’indice Basel procède à l’évaluation des pays au moyen de 18 indicateurs de risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, répartis dans cinq domaines clés, à savoir la qualité du cadre de lutte contre le blanchiment d’argent, le niveau de corruption et de pots-de-vin, la transparence et normes financières, la transparence et responsabilité publiques, ainsi que les risques juridiques et politiques.

Selon l’Institut Basel, les pays doivent redoubler d’efforts pour comprendre les risques en constante évolution liés aux crimes financiers, notamment avec l’émergence de nouvelles technologies. La conformité aux normes du GAFI dans ce domaine a chuté de 20 points de pourcentage au cours des deux dernières années.

Il précise ainsi que l’orientation de la réglementation, la supervision et l’application vers des risques clairement identifiés est le seul moyen de favoriser une industrie FinTech prospère tout en protégeant l’intégrité financière ainsi que les investisseurs.

Le Maroc parmi les moins exposés aux risques de blanchiment d’argent au MENA Hespress Français – Actualités du Maroc.

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page