Crise éducative au Maroc, l’avenir des élèves est en péril

Au Maroc, le domaine éducatif fait face à une crise prolongée et profonde, résultant d’un conflit intense entre les enseignants et le ministère de l’Éducation nationale. Cette situation a déclenché des grèves récurrentes et des perturbations scolaires, mettant sérieusement en péril le parcours éducatif des élèves pris au cœur de ce conflit. Ceux qui ont les moyens ont fait du secteur privé une échappatoire, les autres sont toujours à la merci des conditions.

Les tensions ont atteint un niveau critique, avec les enseignants exprimant leur mécontentement envers le nouveau statut unifié. En plus des grèves, ils ont organisé des sit-ins et des manifestations pour intensifier leur mouvement, arguant que les changements apportés à leur statut professionnel sont injustes et ont été décidés sans concertation.

Les conséquences de ces grèves sur les élèves sont graves, prolongeant le temps perdu et perturbant la progression du programme d’études. Les parents, inquiets pour l’avenir scolaire de leurs enfants, appellent à une intervention urgente pour sauver l’année scolaire et compenser le temps d’enseignement perdu. Malgré les tentatives de dialogue, les enseignants se disent prêts à suspendre les grèves si leurs revendications sont satisfaites, mais refusent de se contenter de promesses vagues ou de déclarations imprécises.

En plus, la crise éducative au Maroc met en lumière les défis liés à la mise en œuvre de réformes dans un secteur aussi crucial que l’éducation.

Les parents, en colère et inquiets, craignent les répercussions de ces perturbations sur l’apprentissage et l’avenir de leurs enfants. Les espoirs de tourner la page sur un conflit de longue date sont anéantis par la persistance des grèves des enseignants. Malgré les tentatives de réforme du système éducatif, la crise persiste, affectant plus de 8 millions d’élèves.

Contacté par nos soins, Ali Fannach, vice-président de la Fédération nationale des Associations de parents d’élèves au Maroc (FNAPEM), affirme que la succession des grèves suffoque l’élève marocain et met son avenir en péril.

« Déjà impacté par l’enseignement à distance dû à la crise pandémique, l’élève marocain pleure déjà ses lacunes et défaillances. Ces grèves viennent aggraver la situation », se désole le vice-président de la FNAPEM. Cette situation menace sérieusement tout le système éducatif et détruit l’école publique, affirme notre interlocuteur.

La Fédération Nationale des Associations des Parents d’Élèves du Maroc a exprimé sa grogne face à la situation actuelle de l’école publique marocaine à la suite des grèves à répétition des enseignants qui font que le temps d’apprentissage scolaire des élèves est en constante perte.

Consciente de la gravité de la situation éducative au Maroc, la FNAPEM tire la sonnette d’alarme sur la situation et prévient que le parcours scolaire est confus en ce moment, exprimant sa volonté de s’engager dans tous des projets éducatifs qui ciblent l’apprenant.

Face à ce problème de fond, « plusieurs familles ont fait du privé une échappatoire pour sauver le parcours éducatif de leurs enfants, les autres qui n’ont pas les moyens laissent leurs enfants à la traîne », s’indigne notre intervenant.

Ainsi, la poursuite des grèves des enseignants a anéanti les espoirs des parents d’élèves de tourner la page d’un conflit qui perdure depuis plusieurs années, les grèves font toujours des victimes collatérales. Plus de 8 millions d’élèves risquent d’être impactés par la grève annoncée par les syndicats.

En répondant à notre question sur la probabilité d’avoir une année blanche, notre intervenant nous a rassuré que personnellement «il ne pense pas que ça va se produire et il croit vivement à la bonne volonté des enseignants qui vont reprendre leur travail une fois les choses sont réglées ».

Dans le même contexte, Hespress Fr a approché Leila âgée de 48 ans et mère de deux garçons, qui a accepté de partager avec nous son inquiétude qui ne cesse d’accroître jour après jour.

«C’est du jamais vu, mes deux enfants n’ont rien étudié cette année. Ils souffrent de plusieurs lacunes », s’indigne la maman. « Mon fils aîné passe le baccalauréat cette année, comme vous savez c’est un diplôme qui va tracer son avenir, comment pourrait-il obtenir de bonnes notes dans de telles conditions », avec un ton inquiet se questionne notre intervenante.

Crise éducative au Maroc, l’avenir des élèves est en péril Hespress Français – Actualités du Maroc.

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