Pirola ou la variante Covid qui s’attaque aux femmes

Avec l’arrivée de l’automne, Dame COVID a fait son retour sous la forme d’une nouvelle variante du SRAS-CoV-2. La dernière en date a été nommée JN.1 et surnommée Pirola et il s’agit d’un sous-lignage du sous-variant d’Omicron. Pirola ou ou « BA.2.86 » a été détectée pour la première en septembre 2023 aux Etats-Unis.

Cette variante est déjà apparue dans plus de 20 pays, suscitant de nombreuses inquiétudes. Pirola, dérivée d’Omicron, a rapidement supplanté d’autres sous-types du virus COVID-19 en raison de sa forte contagiosité. Elle se propage actuellement aux États-Unis et en Europe mais également en d’autres coins de la Planète (Australie, Canada, Danemark, France, Allemagne, Israël, Japon, Portugal, Afrique du Sud, Corée du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Royaume -Uni, et États-Unis…). 

 Pirola est actuellement, étroitement surveillé par la communauté scientifique -particulièrement les virologues-, en raison de son nombre accumulé de mutations, ce qui le rend vraisemblablement plus adaptable et contagieux. Toutefois, s’il est important de noter que ces cas restent en nombre limité, il est encore nécessaire de déterminer la gravité et la transmissibilité de cette variante. Aussi, les experts s’attendent à quelques vaguelettes et donc à une augmentation modérée dans les prochaines semaines. 

Il est essentiel également de souligner que la présence de cette nouvelle variante n’affecte pas l’efficacité des vaccins disponibles contre la Covid. La professeure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), indique qu’il n’y a actuellement aucune preuve suggérant que la variante Pirola soit plus dangereuse que d’autres variantes d’Omicron en circulation. 

Les symptômes associés à l’infection par Pirola ne diffèrent pas considérablement des symptômes classiques du COVID. Néanmoins, des études de cas envisagent qu’il pourrait être associé à une prévalence accrue d’atteintes oculaires, d’une éruption cutanée du visage, de diarrhées, et d’une fatigue plus marquée. Cependant, aucune étude prospective n’a encore validé ces observations.  

Les experts insistent sur l’importance de la vaccination actuelle, non seulement pour l’individu, mais aussi pour prévenir une propagation trop importante du virus. Il est également rappelé de protéger les individus présentant des déficits immunitaires, qui ne peuvent pas bénéficier pleinement de la protection offerte par la vaccination.  

De plus, une analyse des cas en Europe indique que cette variante touche davantage les femmes que les hommes, avec une répartition de 71 % contre 29 %. On expliquerait ce phénomène par le fait que cette tendance réside dans le fait que les femmes exercent plus fréquemment des métiers en contact direct avec le public que les hommes, les exposant ainsi plus fréquemment au virus”.  

Les gouvernements surveillent de près ces nouvelles variantes et travaillent sur des vaccins mis à jour pour les contrer, si nécessaire. Aux symptômes de la COVID-19, il est recommandé d’éviter le contact avec des personnes vulnérables et de rester chez soi autant que possible. Les personnes de plus de 65 ans, les individus à risque clinique et ceux vivant avec des personnes à risque peuvent recevoir un vaccin de rappel avant la saison hivernale. 

 Pirola se propage de la même manière que les autres variants, ce qui signifie que des mesures préventives telles que le port du masque, le lavage des mains et une bonne ventilation peuvent contribuer à réduire sa propagation. Il est également recommandé de faire un test et d’éviter le contact avec des personnes vulnérables en cas de résultat positif.   

En ce qui concerne les restrictions de voyage, en 2022 montrent elles ont eu peu ou pas d’impact sur la propagation d’Omicron car les variantes se propagent largement avant d’être identifiées. Par conséquent, l’OMS a mis en garde contre des interdictions de voyager hâtives. 

Pirola ou la variante Covid qui s’attaque aux femmes Hespress Français – Actualités du Maroc.

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