Rapport : Le Maroc déploie de grands efforts pour lutter contre le racisme

Un récent rapport de la Ligue internationale des minorités, en collaboration avec l’organisation « Voix de la femme amazighe » et l’association « Tamaynut« , a mis en lumière les efforts législatifs « considérables » déployés par le Maroc pour éradiquer toute « forme de discrimination raciale« . Néanmoins, ces efforts n’ont pas suffisamment atténué les effets de la « discrimination communautaire à l’encontre des migrants originaires du sud du Sahara et des Marocains à la peau noire« .

Le rapport souligne que « la Constitution marocaine prohibe toute forme de discrimination raciale, de violence et de haine, et garantit la protection des droits des non-citoyens, tout en mettant en place des lois claires pour réprimer de tels comportements. Malgré cela, les Marocains à la peau noire continuent de subir des traitements racistes, ainsi que des expressions méprisantes« .

Selon cette même source, « la plupart des Marocains à la peau noire résident dans la partie sud du royaume, et bien qu’il n’existe pas de données statistiques officielles classées par origine ethnique, leur proportion au sein de la population totale est estimée à environ 10 %« .

La persistance d’expressions au sein de la société visant les Marocains à la peau noire, ainsi que les migrants subsahariens, telles que « l’esclave/le serviteur/les haratines« , ainsi que d’autres termes qui continuent de perdurer en raison de la gestion insatisfaisante des questions liées à la migration, qui sont devenues plus complexes depuis la pandémie, est-il encore souligné.

En ce qui concerne les Marocains amazighs, le rapport salue les efforts de l’État en vue de la préservation de cet héritage, notamment par la création de l’Institut Royal de la Culture Amazighe, qui a joué un rôle majeur dans la sauvegarde de cette culture. De plus, l’amazighe a été consacrée en tant que langue officielle dans la Constitution, intégrée dans l’enseignement, les institutions officielles et divers autres secteurs. Le roi a également reconnu le Nouvel An amazigh comme une fête nationale.

Néanmoins, cette même source met en évidence certaines « lacunes » dans les efforts visant à combattre la marginalisation de l’amazighe au Maroc, notamment « la prédominance de l’arabe dans les tribunaux, l’absence totale de l’amazighe et la présence partielle de l’arabe dans la correspondance et les documents officiels, ainsi que l’absence de l’amazighe sur les cartes d’identité nationale, ainsi que la persistance de la marginalisation dans le domaine de l’éducation ».

Rapport : Le Maroc déploie de grands efforts pour lutter contre le racisme Hespress Français – Actualités du Maroc.

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