
Think tank espagnol: Le Maroc, une destination attrayante pour les IDE
Le Maroc se positionne désormais parmi les cinq pays arabes ayant attiré 88% des investissements totaux dans la région MENA, et s’affirme davantage comme une « destination attrayante et viable » pour les investisseurs internationaux, dévoile l’Institut espagnol Coordenadas pour la gouvernance et l’économie appliquée.
Le Think tank espagnol fait savoir que l’augmentation de l’investissement dans la région a été principalement stimulée par cinq nations arabes, à savoir le Maroc, l’Égypte, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces cinq pays ont conjointement attiré un investissement total d’environ 176,1 milliards de dollars américains au cours de l’année 2022, soit près de 88% du volume total des investissements dans la région MENA.
En se basant sur les données présentées dans un rapport de l’organisation Fanack, l’institut espagnol souligne que le Maroc se classe au troisième rang en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en ce qui concerne le volume des investissements directs étrangers, après l’Égypte et le Qatar, ayant réussi à attirer environ 15,3 milliards de dollars américains en 2022.
Il met en évidence que le succès des investissements au Maroc découle d’une combinaison de facteurs, notamment des politiques gouvernementales robustes, des réformes économiques progressives et des efforts continus pour créer un environnement commercial favorable.
Dans cette optique, le Maroc s’affirme de plus en plus comme une « destination attrayante et viable pour les investisseurs internationaux à la recherche d’opportunités de croissance solides et durables« , note le Think tank.
L’institut rappelle à cet égard que depuis 2010, Rabat a mis en œuvre des stratégies déterminées dans le but de se transformer en une nation industrialisée tout en réduisant sa dépendance vis-à-vis des importations, affirmant que cette vision stratégique a porté ses fruits.
Au début de l’année 2023, le Maroc a réussi à se hisser en tête du continent africain en termes de contribution à forte valeur ajoutée dans le secteur manufacturier. Cette croissance industrielle découle d’une série de mesures globales mises en place au cours des dernières années. Ces actions comprennent l’expansion des investissements dans l’infrastructure industrielle, l’amélioration des systèmes de gouvernance et de l’administration publique, ainsi que l’extension des incitations et du soutien offerts aux entreprises manufacturières étrangères, explique la même source.
S’ajoute un autre élément clé de cette dynamique, poursuit l’institut espagnol. Il s’agit de la diversification des partenaires commerciaux. Rien que pendant les cinq premiers mois de l’année en cours, le Maroc a réussi à attirer pas moins de 40.000 demandes pour la création de nouvelles entreprises.
Il cite ainsi le Département d’Etat américain qui a affirmé que le Maroc « cherche à devenir un centre d’affaires régional en exploitant sa position géographique stratégique, sa stabilité politique et son infrastructure de classe mondiale pour se développer en tant que base régionale de fabrication et d’exportation pour les entreprises internationales« .
Le transfert de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ainsi que les revenus touristiques ont notamment permis au Royaume d’accroître ses réserves de change dans un contexte économique difficile. De plus, 2022 a été l’année de tous les records, avec 110,7 MMDH transférés par la diaspora marocaine et 93,6 MMDH issus du secteur touristique.
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