Licenciement d’Abdessamad Nasser: Al Jazeera mène-t-elle un complot contre le Maroc

L’étrange licenciement abusif du journaliste marocain de la chaine qatarie Al Jazeera, Abdessamad Nasser, à cause de l’Algérie, est un grave précédent qui provoque une grande colère au Maroc. Serait-ce un vil complot contre le Maroc? Pourquoi licencier un journaliste du calibre d’Abdessamad Nasser, un homme qui est toujours resté droit dans ses bottes alors qu’un Hafid Derradji propageant des fakes news à longueur de journée lui, soit protégé?

Des interrogations persistantes, des incompréhensions entourent le licenciement d’un grand journaliste marocain, tête d’affiche de la chaine qatarie Al Jazeera. Le journaliste qui a rejoint la chaine un an après sa création en 1996, aurait été licencié parce qu’il a refusé de suivre un ordre de sa hiérarchie qui lui a intimé de supprimer un tweet sur son compte personnel.

Il est très inquiétant de voir comment la chaine qatarie a formellement demandé au journaliste de supprimer un tweet lié d’une certaine manière à l’Algérie. Le directeur général de la chaine Al Jazeera, chaine officielle du Qatar, a reçu Abdessamad Nasser dans son bureau lui demandant de supprimer ou de modifier un tweet d’une manière à ne pas donner une mauvaise image de l’Algérie, selon une enquête menée par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).

Le journaliste qui a refusé que son patron interfère dans ce qu’il publie sur son compte, a été menacé de faire l’objet d’une mesure administrative, a révélé la même enquête. A noter que le journaliste marocain défendait l’honneur de son pays et des femmes marocaines dans son tweet après des insultes dans les médias algériens.

Il est légitime de se demander ainsi, quel est l’intérêt de la chaine qatarie derrière cette folie furieuse de vouloir absolument supprimer toute mention de l’Algérie et de camoufler ses torts et de ne pas vouloir que le journaliste défende le Maroc.

Ce licenciement du journaliste à la suite de ce tweet, est un acte fort répréhensible pour de nombreuses considérations. Aller jusqu’à licencier un journaliste émérite pour quelque chose qui n’a rien à voir ni de près ni de loin avec une faute professionnelle pour, semble-t-il, cacher les misères et les pratiques anti-marocaines de l’Algérie, est très questionnable lorsqu’on sait que la chaine est qatarie et pas algérienne.

Très inquiétant de voir que la direction de la chaine Al Jazeera ne se soucie aucunement de l’honneur du Maroc et des femmes marocaines et qu’elle préfère sauver le bourreau au lieu de soutenir la « victime ». Plusieurs probabilités peuvent expliquer ce parti pris et toutes désignent une relation entre le Qatar et l’Algérie et une position hostile envers le Maroc.

La direction de la chaine n’a pas hésité à licencier un de ses journalistes juste parce qu’il défendait son pays son pays contre les attaques répétées de l’Algérie.

Pourtant, aucune mesure n’a été prise à l’encontre de Hafid Derradji, le journaliste et commentateur algérien, connu pour ses positions hostiles, haineuses et insultantes envers le Maroc.

Il suffit de voir le nombre de tweets, de publications Facebook, et de messages dans lesquels l’Algérien s’est exprimé avec haine contre le Royaume, a partagé de fausses informations facilement vérifiables, a accusé à tort et travers des institutions internationales de complot, sans parler de ses mauvaises relations avec ses collègues marocains pour voir que Hafid Derradji est celui qui doit être viré pour fautes professionnelles.

« Il n’a jamais été établi que ce journaliste ait dépassé les limites de la bienséance même dans les cas extrêmes où certains employés de la chaîne qatarie et de ses antennes, spécialisées dans le sport, insultaient, de la pire manière qui soit, le peuple marocain, ses hommes, ses femmes et ses institutions (dont l’institution royale) ainsi que sa sacrée intégrité territoriale », a tonné l’association nationale des médias et des éditeurs (ANME).

L’ANME a indiqué qu’elle était disposée avec toutes ses composantes, à recourir à toutes les voies légales nationales et internationales pour contester le licenciement du journaliste marocain d’Al Jazeera.

Une réunion devrait également se tenir au sujet de ce licenciement abusif et pour dénoncer les coups bas ourdis contre le Maroc et ses intérêts en visant les journalistes du Royaume.

Si la direction du média accepte que le « journaliste » Hafid Derradji puisse avoir de tels comportements, partager des « fakes news », attaquer le Maroc, manipuler les faits, sans que cela n’ait aucune conséquence pour lui ni que ça ne questionne sur la crédibilité de la chaine, cela voudrait tout simplement dire qu’Al Jazeera adopte une ligne anti-Maroc et veuille lui nuire.

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