Sahara : Entretien téléphonique entre la diplomatie US et l’Algérie
Le Département d’Etat américain a annoncé ce mardi que la secrétaire d’Etat adjointe a eu, ce 28 mars, un premier entretien avec le nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Dans un communiqué, du Département d’Etat américain, il a été révélé que “la secrétaire d’État adjointe Wendy R. Sherman s’est entretenue au téléphone mardi avec le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf pour le féliciter de sa nomination et souligner l’importance des relations américano-algériennes pour relever un large éventail de défis communs. La secrétaire adjointe Sherman et le ministre des Affaires étrangères Attaf ont discuté des efforts visant à favoriser la stabilité dans la région, y compris le soutien à l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura, pour faire avancer une solution politique durable et digne au conflit du Sahara ”.
A noter que Washington a renouvelé son soutien, au plan marocain d’autonomie. En effet La Secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy R. Sherman, avait estimé Lors de sa dernière visite à Rabat, que les Etats-Unis considèrent toujours le plan marocain d’autonomie comme sérieux, crédible et réaliste.
Ce n’est pas le premier entretien téléphonique de la part de la Secrétaire d’Etat adjointe américaine avec la diplomatie algérienne. Début février, du même modus operandi elle s’était entretenue avec l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger d’Algérie, Ramtane Lamamra.
Le coup de fil avait donné lieu à un échange de vues sur plusieurs questions d’intérêt commun au double plan régional et international, avait alors fabulé l’APS, dont notamment la situation au Mali et dans l’espace sahélo-saharien, la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme, les questions du Sahara et de la Palestine, ainsi que la crise actuelle dans les relations internationales sur fond du conflit en Ukraine, selon le caresseur dans le sens du poil. Depuis ce fait, Ramtane Lamamra n’avait plus paru sur la scène diplomatique algérienne.
Nabil El Andalousi, directeur du Centre maghrébin de recherche et d’études stratégiques, a estimé dans une déclaration à Hespress que « l’administration américaine comprend parfaitement le positionnement de l’Algérie et son rôle dans le conflit qu’elle a fabriqué sur le Sahara marocain. Alger est partie prenante et elle est entièrement concernée directement dans le conflit. Aussi, sur cette base, elle doit-elle assumer son entière responsabilité.
L’analyste politique souligne, que « soulever la question du Sahara marocain lors du premier appel de félicitations indique l’expression même de la compréhension de la partie américaine de la politique étrangère algérienne. L’hostilité d’Alger à l’égard du Royaume n’est plus à faire. Le Régime militaire algérien a inscrit la question du Sahara marocain en tant qu’une priorité pour lui”.
Nail El Andalousi a estimé qu’ »il s’agit d’une indication proactive de l’importance et de la nécessité de soutenir une solution politique permanente au conflit du Sahara, dans laquelle les États-Unis d’Amérique soutiennent la proposition d’autonomie et de souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du sud. »
Le directeur du Centre maghrébin de recherche et d’études stratégiques a déclaré que “Unir les efforts pour renforcer la stabilité dans la région et l’importance à trouver une solution politique permanente et consensuelle au conflit du Sahara marocain revient à attirer l’attention sur l’importance de la contribution sérieuse du côté algérien pour accepter cette solution, d’une manière qui serve la stabilité dans toute la région du Maghreb”.
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