
Travailleurs migrants: Le second rapport périodique du Maroc sous la loupe du CMW
Lors de cette session, le Comité examinera le deuxième rapport périodique du Maroc, le rapport initial et le second rapport périodique combinés du Nigéria, le troisième rapport périodique du Salvador ainsi que le troisième rapport périodique des Philippines.
Il convient de noter que ces quatre pays comptent parmi les 58 Etats faisant partie de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Ils font ainsi l’objet d’examens réguliers par le Comité composé de 14 experts internationaux indépendants sur la manière dont ils appliquent ladite Convention. Concernant l’ordre du jour publié par le Comité, une réunion d’informations en séance publique concernant les quatre pays aura lieu dès lundi 27 mars.
Le Marc a établi son rapport selon la procédure simplifiée d’établissement des rapports, en répondant à la liste de points du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Le rapport a été institué selon une démarche participative et consultative associant tous les organismes publics, les institutions nationales et les autorités judiciaires centrales et régionales. Des organisations de la société civile ont également participé dans le cadre de réunions consultatives régionales. Par ailleurs, le rapport a été présenté aux commissions parlementaires compétentes, qui l’ont examiné, soulignent les auteurs du second rapport périodique.
Ils font savoir que dès le préambule de sa Constitution, le Royaume du Maroc affirme son engagement en faveur de la protection des droits de l’Homme tels qu’universellement reconnus, ainsi que sa volonté de contribuer à leur développement en tenant compte de leur caractère universel et indivisible. Le Maroc fait de la protection des droits de l’Homme consacrés par la Constitution un choix stratégique constitutionnellement établi et irréversible.
Le même texte consacre l’interdiction et la lutte contre toute forme de discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les croyances, la culture, l’appartenance sociale ou régionale, la langue, le handicap ou quelle que situation personnelle que ce soit, ont-ils poursuivi.
Il prévoit notamment d’accorder aux instruments internationaux dûment ratifiés par le pays, dans le cadre des dispositions de la Constitution et des lois du Royaume et du respect de son identité nationale immuable, la primauté sur le droit interne, en harmonisant les dispositions pertinentes de la législation nationale avec celles de ces instruments.
A préciser que le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille est composé d’experts indépendants chargés de protéger les droits de millions de travailleurs migrants à travers le monde.
En effet, les travailleurs migrants et les membres de leur famille sont souvent confrontés à la marginalisation et à la xénophobie, ainsi qu’à des conditions de vie et de travail déplorables. Dans les cas les plus graves, ils sont exploités, expulsés ou font face à un danger de mort. Pour ce, le Comité tâche à surveiller la manière dont les Etats appliquent la Convention et protègent les droits humains des migrants.
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