Affaire Rachid M’barki: Une campagne anti-marocaine motivée par des milieux hostiles en France?

Les réactions suite à la suspension du journaliste français d’origine marocaine Rachid M’Barki par la chaine de télévision française BFM TV, continue de susciter des réactions dans la sphère des intellectuels. L’affaire ne manque pas de provoquer de l’indignation à cause de plusieurs marqueurs de lobbying anti-marocain.

Le journaliste d’origine marocaine, a été suspendu d’antenne depuis janvier après que la chaine a « reçu » des informations sur le journaliste.

Les parties qui ont envoyé le signalement et qui ont visé spécifiquement le journaliste, n’ont pas été révélées.

« Une enquête interne a été ouverte il y a deux semaines suite à des informations reçues concernant un journaliste de notre chaîne », a déclaré Hervé Beroud, Directeur général délégué d’Altice Média qui détient la chaine d’information.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour faire le lien entre le journaliste et ses origines marocaines pour lui coller des accusations d »‘ingérence étrangère », en pleine campagne politico-médiatique contre le Maroc, alimentée par un lobbying algérien agressif et des milieux anti-marocains en France et leurs relais au sein du Parlement européen.

Des sources internes au sein de la chaine BFM TV, ont affirmé explicitement au journal français Libération, que la raison de la mise à l’écart du journaliste et de l’ouverture d’une enquête interne est un reportage sur le forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla.

Dans son commentaire, le journaliste a parlé de Sahara marocain et de la reconnaissance de l’Espagne de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Une enquête sur toutes les informations et contenus sur le Maroc sont analysés depuis plus de deux semaines sur suspicions « d’ingérence étrangère », dont la chaine serait « victime », selon les propos d’Hervé Beroud.

Pour de nombreux intellectuels et internautes, un lien évident existe entre l’affaire du journaliste qui travaille à BFM TV depuis sa création -soit depuis au moins 18 ans-, et la temporalité des événements incriminant le Maroc dans certaines sphères médiatiques et politiques en France et par relais, dans le Parlement européen (affaire Pegasus, Marocgate, résolution sur les journalistes…).

Des hypothèses suggèrent que l’Algérieserait derrière l’affaire du journaliste M’Barki puisque lorsqu’il s’agit du Sahara, c’est le seul pays entièrement mobilisé pour attaquer la marocanité du territoire.

L’Algérie n’est pas novice en matière d’ingérence étrangère, c’est même sa spécialité, et la France est l’un de ses terrains de jeu favoris. L’affaire M’Barki a été retentissante et mobilise la presse française, mais étrangement un silence a été obervé autour de l’ingérence de l’Algérie dans le programme en direct de la chaine CNews, en déprogrammant à la dernière seconde l’intervention du chef du mouvement indépendantiste Kabyle, Ferhat Mehnni, pourtant avec vidéos et son à l’appui.

L’écrivain espagnol Pedro Altamirano, a fait un commentaire ironique de la situation sur Twitter. « Si le journaliste a été suspendu pour avoir parlé du Sahara marocain, quand je vais à Paris pour présenter mon livre Sahara marocain, ils me coupent la tête en Place de la Concorde », a-t-il écrit.

L’ancien ministre du Tourisme marocain et actuel président de la Commission parlementaire mixte Europe-Maroc, Lahcen Haddad, a également réagi en soulevant un « anti-marocanisme viscéral » et dénonçant une « censure ». « S’il avait dit « peuple sahraoui », terme préféré par l’Algérie, ça passe! 2 poids 2 mesures », s’est-il indigné.

Cette façon de traiter des informations différemment a également été relevé par des internautes qui ont parlé du cas de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie qui figurent, tout comme le Sahara, sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU et pourtant sont présentés dans les médias français comme Nouvelle Calédonie française et Polynésie française.

Le député français Jérôme Besnard, pour sa part, a pointé du doigt, le lien entre l’Algérie, sa création la milice du polisario ainsi qu’une certaine presse française qui « s’acharne contre le Maroc ».

« Comme d’habitude, la haine crasse de la presse communiste française s’acharne contre le Maroc. Normal pour un titre dévoué à répercuter depuis des décennies la désinformation du polisario et du FLN (l’armée de libération algérienne, ndlr) ».

Affaire Rachid M’barki: Une campagne anti-marocaine motivée par des milieux hostiles en France? Hespress Français – Actualités du Maroc.

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