Étudiants d’Ukraine : Les élèves-ingénieurs refusent leur intégration et annoncent une grève nationale

Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur se prépare à intégrer les étudiants marocains d’Ukraine dans les universités et instituts supérieurs publics, les étudiants en ingénieries au Maroc ont annoncé leur intention de lancer une grève nationale, courant semaine prochaine.

Dans les détails, les futurs ingénieurs de 26 établissements publics de formation d’ingénieurs ont décidé de déclencher une grève nationale la semaine prochaine, pour protester contre la fermeture du dialogue par le ministère de l’Enseignement supérieur, concernant l’intégration des étudiants marocains contraint de rentrer d’Ukraine en raison de la guerre.

Dans un communiqué à l’issue d’une assemblée des bureaux et des associations des élèves-ingénieurs de 26 établissements publics, la Coordination nationale des élèves-ingénieurs du Maroc (CNEM) a dénoncé la fermeture de la porte du dialogue par le département d’Abdelatif Miraoui, malgré les déclarations émises par les différents bureaux et associations des élèves-ingénieurs, rejetant ainsi la décision d’intégrer les étudiants marocains d’Ukraine.

Cette démarche de protestation intervient après que le ministère de l’Enseignement supérieur ait annoncé l’ouverture des candidatures aux étudiants marocains revenus d’Ukraine pour s’inscrire dans les Écoles nationales d’architecture de Rabat, Fès, Marrakech, Tétouan, Agadir et Oujda.

À cet égard, la coordination a appelé à « l’ouverture d’un dialogue direct et urgent la semaine prochaine avec elle, en tant que plateforme générale et unifiée de défense des droits des élèves-ingénieurs au Maroc », exprimant son intention « d’utiliser tous les moyens de lutte jusqu’à ce que cette décision ministérielle soit abandonnée ».

Une source de la CNEIM a indiqué à Hespress que « l’escalade actuelle n’est qu’un avis de notre rejet de la décision du ministère de l’Enseignement supérieur d’intégrer les étudiants marocains d’Ukraine », notant « que d’autres étapes d’escalade seront approuvées prochainement ».

La CNEIM a ainsi exprimé son rejet de la décision prise par le ministère de l’Enseignement supérieur d’intégrer les étudiants revenant d’Ukraine dans les écoles et instituts supérieurs à polarisation limitée.

La coordination a justifié sa position en expliquant que la décision du ministère « vise le principe d’égalité des chances et approfondit la crise de surpopulation, en l’absence de projets de développement d’infrastructures pour ces institutions », notant que « choisir de terminer ses études en Ukraine nécessite que l’individu soit préparé à l’avance, psychologiquement et financièrement ».

« C’est ce qui soulève le choix de poursuivre ses études dans des écoles privées reconnues par le ministère. Ces dernières ont la capacité nécessaire pour accueillir les étudiants revenant d’Ukraine, tout en leur assurant un accompagnement particulier afin de pallier les problèmes d’intégration au niveau du système et de la langue de formation prévue pour leur équité », a conclu la CNEIM.

Il convient de rappeler que la Coordination des étudiants en médecine, générale, dentaire et pharmacie du Maroc ont également exprimé leur refus de l’intégration des étudiants marocains d’Ukraine, pour presque les même raison de la CNEIM à avoir la surpopulation, ainsi que le manque d’espace et d’infrastructure pour la réalisation des stages.

Étudiants d’Ukraine : Les élèves-ingénieurs refusent leur intégration et annoncent une grève nationale Hespress Français.

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