Najat Vallaud-Belkacem évoque l’assaut de Melilla

L’ancienne ministre française de l’Education, Najat Valaud-Belkacem, a été élue, samedi, présidente de l’association France terre d’asile, en succession à Thierry Le Roy.

Tout en se disant «très honorée de la confiance» qui lui a été accordée à travers cette élection, la Franco-marocaine n’a pas manqué, en évoquant le sort « des exilés, des privés de patrie, des forcés de partir », de reparler du drame survenu la semaine dernière à Nador, en lien avec l’assaut de migrants subsahariens vers la clôture de Melilla.

«En France, en Europe, dans le monde, que faire pour être dignes de notre mission fondamentale d’accueil et donc de notre condition d’Homme avec un grand H ? Pour que plus jamais ne se reproduisent les événements tragiques et la vision d’horreur de Melilla ? Pour que notre mer Méditerranée cesse d’être une fosse commune ? Pour que les vies des exilés cessent d’être quantité négligeable ?», a-t-elle écrit dans un long post sur son compte Twitter.

« Quelle politique publique conduire pour les sortir des campements de fortune et leur offrir des perspectives de vie? », s’est-elle encore interrogée.

Dans cette publication en plusieurs parties, l’ancienne ministre a également abordé diverses situations en rapport avec le vécu des immigrés, exilés et « laissés pour compte« .

En sa qualité de nouvelle présidente France terre d’asile, Najat Vallaud-Belkacem, a forcément parlé d’asile. « Le droit d’asile, si souvent remis en cause de nos jours, a besoin qu’on se mobilise pour lui. Nul n’est à l’abri d’avoir 1 jour, à son tour, besoin de sa protection. Ajd’hui pour fuir la misère, 1 conflit, la folie des hommes. Demain pt-être simplement pour trouver de l’eau », a-t-elle dit.

Pour ajouter : « L’enfance a besoin qu’on la protège. Qu’elle ait la chance de s’épanouir dans un foyer stable et sécurisé, ou qu’elle soit ballottée par les événements et les tragédies au point de finir en exil, livrée à l’errance. Car c’est bien de cela que l’on parle derrière ce terme +mineurs isolés étrangers+ devenu comme une insulte et la soi-disant +source de tous nos maux+ d’après des tracts et des voix de plus en plus nombreuses dans le débat public ».

A noter que l’association France terre d’asile, créée en 1971, promeut et défend le droit d’asile, « une spécialisation jusqu’alors inédite dans le paysage des structures militantes pour les droits de l’Homme » qui a initié des démarches de médiation fondatrice avec les pouvoirs publics, en faveur de l’accueil des réfugiés.

La structure gère directement 34 centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) représentant 5.000 places d’accueil. Les demandeurs d’asile y sont hébergés et y bénéficient d’un accompagnement social, juridique et administratif.

Elle se charge également de mettre à l’abri, accueillir et orienter les mineurs isolés étrangers par le biais de divers dispositifs. L’accompagnement mis en place est basé sur l’élaboration d’un projet de vie, l’apprentissage de la langue française et un suivi socio-éducatif visant à l’autonomisation.

Najat Vallaud-Belkacem évoque l’assaut de Melilla Hespress Français.

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