Le drame de Melilla et la main crapuleuse du régime sénile d’Alger

Après l’assaut tragique de Melilla dont fatalement ont été victimes plus d’une vingtaine de migrants subsahariens quand, vendredi dernier, environ 2.000 migrants originaires d’Afrique subsaharienne (pour la plupart des Soudanais du Darfour) ont essayé de pénétrer dans l’enclave. Le Maroc, par le biais d’une note de son ambassade à Madrid, a déploré le drame, ainsi que son caractère organisé qui a pris de court la totalité des acteurs censés assurer la gestion des frontières de part et d’autre.

L’ambassade du Maroc en Espagne a assuré dans un communiqué aux médias espagnols dont « El Periódico de España », que les migrants étaient armés, d’une extrême violence, possédaient une stratégie de l’assaut et avaient «une structure hiérarchique de dirigeants aguerris et formés avec des profils de miliciens expérimentés dans les zones de conflit ».

Prensa Ibérica, journal du même groupe  « El Periódico de España », va même plus loin et croit savoir « les assaillants se sont infiltrés par la frontière avec l’Algérie, profitant du laxisme délibéré du pays dans le contrôle de ses frontières avec le Maroc. Le jour des faits, ils se sont dirigés non pas vers la clôture classique qui sépare le pays de la ville de Melilla, mais vers le soi-disant poste-frontière du quartier chinois (de Barrio Chino). Cette échoppe comporte quatre couloirs étroits, et l’afflux massif d’assaillants a provoqué une bousculade fatale « .

La version officielle en Espagne est que, lors d’une vague de quelque 2 000 migrants vers la barrière frontalière, près de 500 de ces personnes, ont tenté de pénétrer dans le préside en voulant passer par une porte qu’un des migrants avait réussi à ouvrir, et il y a eu ensuite une bousculade causée par la ruée de migrants qui se précipitaient et l’effet entonnoir a fait le reste provoquant la mort d’une vingtaine d’entre eux par suffocation ou écrasement quand les rangs derrière ont poussé ceux de devant et aussi quand un groupe qui est monté vers le toit du centre de contrôle est tombé sur ceux ci-dessous, est-il dit dans l’article.

Suite à cet événement dramatique, le Maroc a renforcé davantage son dispositif militaire aux frontières avec l’Algérie. D’importants renforts militaires ont été envoyés sur les frontières pour prêter main forte aux troupes déjà sur place qui font partie du commandement de la nouvelle Zone des FAR dans l’Oriental pour un meilleur quadrillage des frontières et venir en soutien aux autres forces déployées dans la région, dont des éléments des Forces auxiliaires.

L’objectif est tout bonnement de contrer les arrivées massives de migrants clandestins depuis le sol algérien. Les premières investigations indiquent effectivement qu’à l’Est de l’Eden, on a délibérément décidé d’ouvrir les vannes du flux migratoire vers le Royaume comme acte de représailles contre l’Espagne mais également contre le Maroc.

Malheureusement pour les séniles du régime d’Alger les migrants clandestins de vendredi dernier, avaient pour provenance l’Est de l’Afrique et ne venaient pas du Sud du Continent. En ouvrant des brèches aux Soudanais du Darfour, passés par le sol algérien avec le bon gré et l’œil protecteur de la junte d’à côté c’est que ce  l’Algérie veut mettre la région à feu et à sang.

Les enquêtes qu’appelle de ses vœux la communauté internationale et dont sont également demandeurs et l’Espagne et le Maroc, prouveront, sans l’ombre d’un doute, que derrière ce juteux trafic d’humains, se cachent des réseaux algériens qui agissent avec le silence complice des autorités du pays.

Le drame de Melilla et la main crapuleuse du régime sénile d’Alger Hespress Français.

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