
Assaut de migrants à Nador: Le bilan effroyable provoqué par un groupe organisé
Les autorités locales de la région de Nador indiqué qu’un groupe de migrants clandestins d’Afrique subsaharienne ont fait irruption dans la ville occupée de Melilla en tentant d’escalader la clôture de fer entre les villes de Nador et Melilla. Parmi eux 5 personnes sont mortes, selon les autorités locales, mais la presse espagnole révèle que le bilan est plus lourd et que des agents des forces de l’ordre marocaines ont également perdu la vie en tentant d’empêcher les migrants d’atteindre l’enclave de Melilla.
Cela fait plus d’une semaine qu’un groupe de migrants subsahariens se livrent à de violentes altercations avec les forces de l’ordre marocaines qui tentent de les empêcher de rejoindre la partie espagnole. Selon plusieurs sources, et la presse ibérique, ces groupes de migrants, par centaines, sont organisés en bande et sont armés, préparés à livrer une « guerre » aux autorités marocaines pour pouvoir passer en Espagne.
Vendredi, lors de l’intervention des forces de l’ordre pour contrecarrer leur tentative d’immigration illégale, les candidats à l’immigration ont riposté de manière « très violente » selon les autorités locales de Nador.
La même source indique que 140 membres de ces forces ont été blessés avec des blessures plus ou moins graves, dont 5 qui ont été grièvement blessés. Elle affirme également sur les migrants, 76 ont été blessés, dont 13 ont été grièvement blessés et 5 ont été tués à la suite d’une bousculade et certains d’entre eux sont tombés du haut de la clôture.
Tous les blessés, qu’ils soient dans les rangs des forces publiques ou parmi les migrants ont été transférés à l’Hôpital Hassani de la ville de Nador et au Centre Hospitalier Universitaire d’Oujda pour recevoir les soins et soins nécessaires, ont poursuivi les mêmes sources.
Mais c’est un bilan plus lourd qui a été révélé par la presse espagnole, notamment La Razon qui cite des sources « bien informées ». Selon le média ibérique, 5 agents marocains ont trouvé la mort, dont 3 militaires, un policier et un gendarme, tandis que le bilan des subsahariens s’élève à 45 morts.
Selon le site Nius, qui cite des sources proches, les subsahariens morts ce vendredi matin, étaient nichés sur le haut d’une montagne et dans les bois entre Nador et Melilla, et seraient tombés suite à une avalanche provoquée par les bousculades. Ils se seraient trouvés coincés sans pouvoir sortir.
La Razon a indiqué que « les affrontements entre les immigrés et les agents ces derniers jours étaient d’une violence extraordinaire », en ajoutant que les forces de l’ordre marocaines ont dû contrer les tentatives d’entrée illégale à Melilla de 800 à 1 000 immigrés d’origine subsaharienne la semaine dernière, bien que cela ne soit pas leur travail que de protéger les frontières espagnoles.
Jusqu’à vendredi, les forces de sécurité ont réussi à empêcher les groupes de migrants subsahariens d’entrer à Melilla, mais cette fois-ci la violence inouïe à laquelle ils ont fait face aurait blessé plus 200 agents marocains.
Ainsi, près de 220 migrants dont environ 70 ont été refoulés à la frontière, ont réussi à effectuer un saut dans le quartier de Chinatown. Ils ont été aussitôt refoulés vers la frontière marocaine par les officiers espagnols, visiblement voulant se débarrasser de cette « corvée ».
La Razon parle d’un « grand groupe parfaitement organisé » dans ses affrontements avec les agents de sécurité marocains, et souligne la « grande violence » de ces migrants équipés de pierres, de haches, barres en fer.
Les agents de sécurité, aussi bien marocains qu’espagnols ont reçus des coups à la tête, et ont également été violemment mordus par les migrants déterminés à entrer à Melilla. Les groupes de migrants étaient également équipés d’appareils à fréquence pour détourner les fermetures automatique des postes de contrôle du quartier Chinatown, indiquent des sources sécuritaires espagnoles.
L’Association espagnole de la Garde civile (AEGC) qui n’a eu à traiter qu’avec quelque uns des migrants, ont parlé dans un communiqué d’une « agression extrêmement violente » à laquelle les « gardes civils qui protégeaient le périmètre n’ont guère pu faire, si ce n’est mettre leur propre intégrité en danger ».
« Preuve en est qu’il y a en ce moment plus de 40 agents aux urgences avec différents polytraumatismes : vingt appartenant aux patrouilles territoriales et six du GRS. Des agents qui ont reçu des pierres, cassant leurs casques et certains avec des morsures », indique la même source, à noter que la Garde civile espagnole est lourdement armée et équipées, avec des casques très résistants ce qui n’est pas le cas des forces de l’ordre marocaines.
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