Les centrales syndicales annoncent une grève et lancent un « avertissement »
Les principales centrales syndicales marocaines ont annoncé une grève le 20 juin en signe d’ »avertissement » sur fonds d’inflation et de salaires bas. Elles dénoncent la dégradation des conditions de vie de la classe moyenne.
L’Organisation démocratique du Travail (ODT), la Confédération Générale du Travail (CGT) et la Fédération des Syndicats Démocratiques (FSD) se sont alliés pour annoncer une grèves le 29 juin.
Plusieurs secteurs sont concernés, et il s’agit des employés de la fonction publique et des établissements publiques, des collectivités territoriales, du transport et de la logistique.
La grève générale est une « accusation » et une « protestation », indiquent-ils dans un communiqué, en dénonçant la dégradation des conditions de vie de larges couches sociales, les dernières décisions gouvernementales liées aux hausses des prix des matières premières et des prix des carburants.
Ils critiquent les « augmentations répétitives des prix de certaines denrées alimentaires de base (farine, sucre, huile, gaz..) », expliquent les syndicats.
Et d’estimer que toutes ces choses « menacent directement la sécurité alimentaire de millions de Marocains, compte tenu des répercussions persistantes de la pandémie de Corona et des effets de sécheresse, en particulier, sur les habitants du monde rural et toutes les couches sociales qui vivent dans la pauvreté et la précarité ».
L’ODT, la CGT et la FSD « en guise d’avertissement » et cela « en raison des privations et des pertes subies par le peuple marocain, sa classe ouvrière ainsi que toutes les couches sociales vulnérables, et marginalisées… exigent de mettre fin à cette situation en approuvant une augmentation réelle des salaires et des pensions de retraite ».
Les syndicats appellent à prendre en considération « les taux d’inflation » et de veiller « à ce que tous les citoyens puissent bénéficier de la richesse nationale en instaurant une justice sociale ».
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