Tourisme : Les festivals d’été relancent le secteur face aux critiques sur les prix élevés des hôtels

Après deux ans d’arrêt en raison de la pandémie du Covid-19 qui a secoué le monde et donné le coup de grâce au secteur du tourisme, les nombreux festivals organisé en ce moment au Maroc et programmé cet été dans de nombreuses villes ont donné un coup d’accélérateur au secteur touristique.

Le festival Gnaoua Tour, le festival des musiques sacrées de Fès, Lost Nomads Festival à Marrakech, Agadir Culture, Jazzablanca (du 1er au 3 juillet)… Voici de nombreux festivals organisés en ce moment, ou prochainement, au Maroc et qui ont fait bouger énormément le secteur du tourisme au Maroc après l’allègement il y a quelques mois des mesures restrictives liées au Covid-19, au grand bonheur des opérateurs du secteur qui ont beaucoup souffert pendant ses deux dernières années.

L’organisation de ses nombreux événements et autres a coïncidé avec le retour au Royaume des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et l’entrée en masse des touristes étrangers voulant assister à ses manifestations culturelles.

Néanmoins, les opérateurs touristiques n’étaient pas au rendez-vous. Certains touristes ont critiqué les prix élevés des hôtels et des services touristiques dans les villes côtières connues du pays (Tanger, Agadir, Essaouira…), notant que les professionnels « ont fixé les prix pour les étrangers uniquement, sans tenir compte du pouvoir d’achat des Marocains ».

Un constat démenti par une source officielle au sein de la Fédération nationale de l’hôtellerie qui a affirmé que « les prix des hôtels ne sont pas uniformes, mais diffèrent selon leur classification », notant que « les prix sont abordables pour tout le monde en fonction du pouvoir d’achat de chaque individu ».

Said Mahaid, responsable de l’Observatoire marocain du tourisme (OMT), a soutenu que « les festivals d’été sont un élément essentiel pour la promotion touristique du produit national, non seulement au Maroc, mais partout dans le monde ».

Dans une déclaration à Hespress, le responsable a indiqué que « les festivals ne peuvent pas être liés uniquement au tourisme, mais font partie intégrante du capital culturel du pays, car ils reflètent une image positive du développement culturel national ».

Ainsi, cet acteur dans le secteur du tourisme a expliqué que « les festivals contribuent certainement à augmenter le flux touristique dans les villes et les villages au niveau national, car ils contribuent à augmenter les revenus du tourisme d’une part, et offrir des lieux de divertissement alternatifs aux visiteurs d’autre part ».

Après deux ans de stagnation due à la propagation de la pandémie du Covid-19, le secteur du tourisme au Maroc a commencé progressivement à reprendre des couleurs. Jusqu’à fin mars 2022, les recettes touristiques avaient augmenté de 80 % par rapport à la même période l’an dernier.

Selon des données présentées récemment par Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants, les recettes touristiques en devises sont passées de 5,4 milliards de dirhams à 9,7 milliards de dirhams.

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