Mutations des médecins des régions éloignées: Ait Taleb déplore l’intervention des parlementaires

Devant la réticence des médecins à travailler dans les zones reculées, ou à y séjourner pendant une courte période avant de demander leurs transferts, le ministre de la Santé et de la Protection, Khalid Ait Taleb, a révélé que certains parlementaires intervenaient pour transférer les médecins de ces zones concernées.

En réponse à la question d’un parlementaire lors de la séance de questions orales à la Chambre des représentants sur les mesures que le ministère prendra pour maintenir les médecins dans leurs lieux d’affectation, Khalid Aït Taleb a expliqué que « malgré la nomination de certains médecins dans des zones reculées, ils n’y restent pas. Ils s’y installent plutôt pendant un an, puis ils demandent un transfert. Et il arrive que ce soit un parlementaire qui demande le transfert d’un médecin », a-t-il affirmé.

Concernant le problème de la pénurie aiguë des cadres de santé dans les hôpitaux publics, Ait Taleb a appelé à développer la réflexion sur ce sujet, et à passer du questionnement sur les causes de cette pénurie à la recherche des solutions selon une approche participative et en fonction des besoins de chaque région.

Le ministre de la Santé a estimé que le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour remédier à la pénurie de médecins, telles que la réduction des années d’étude et le développement des centres de formation, notant que la résolution de ce problème dépend de l’amélioration de l’attractivité du secteur de la santé publique afin de motiver les médecins à y travailler.

Le même responsable gouvernemental a reconnu que le Maroc souffre d’une « crise des ressources humaines ». D’ailleurs, « ce problème se pose au niveau national et ne se limite pas à une partie sans une autre ».

D’autre part, le chantier de protection sociale suscite toujours un débat entre le Parti de la justice et du développement (PJD), qui dirigeait le gouvernement précédent, et le gouvernement actuel. Le groupe parlementaire du PJD estime que le gouvernement actuel s’attribue ce que le gouvernement précédent avait accompli.

Mustapha Ibrahimi, chef du groupe parlementaire du Parti Justice et Développement à la chambre des représentants, a déclaré que « les chantiers de protection sociale ont été engagés pendant le mandat précédent, et les décrets que le gouvernement actuel a mis en place étaient présents et n’ont été signés que par le Chef du Gouvernement ».

En revanche, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a refusé de s’engager dans cette discussion, et a indiqué que le gouvernement continue la mise en application de « ces chantiers, qui sont des chantiers royaux et sociétaux à la fois ».

A cet égard, Ait Taleb a estimé que les critères adoptés pour déterminer la cotisation à l’assurance maladie complète sont basés sur le principe de solidarité entre les composantes de la société, notant que la détermination des sommes forfaitaires des groupes dont les cotisations ont été déterminées jusqu’à présent, faisait partie d’une commission mixte.

Le ministre a avancé que les chantiers de protection sociale garantiraient l’assurance maladie et la prévoyance retraite au profit de huit millions de citoyens marocains, dont ceux exerçant des professions agricoles, les chauffeurs de taxi, les artisans et les artistes, ainsi que les ayants droit.

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