Epuisement de l’approvisionnement du sang : Le ministère promet d’améliorer la situation
Le faible approvisionnement de sang au Maroc inquiète, en particulier après la crise de pénurie de dérivés sanguins, dont le médicament Imoclobine, à laquelle le ministère a cherché à remédier en fournissant des médicaments de premier niveau pour les cas urgents.
Afin de remédier à ce fléau, une question parlementaire adressée au ministère de la Santé et de la Protection sociale, soulignant la nécessité de restructurer le système d’injection de sang, qui souffre de la faiblesse des moyens humains et matériels, et au niveau du cadre législatif, et de lui donner la personnalité juridique en tant qu’institution indépendante.
La question, dont Hespress dispose d’une copie, précise que l’épuisement des stocks de sang dans la plupart des villes marocaines, en particulier les grandes, entraîne le report des interventions chirurgicales et des interventions médicales urgentes, ainsi que l’épuisement des produits sanguins, y compris le médicament Imoclobine, cela est dû à l’incapacité des centres nationaux et régionaux de transfusion sanguine à collecter les quantités de sang nécessaires.
Plus encore, la quantité de plasma dont est extraite l’Imoglobine est faible, et ne peut couvrir tous les besoins des patients, ce qui a incité les laboratoires privés à importer ces médicaments que le Centre National de Transfusion Sanguine peut produire et revendre à un prix 3 ou 4 fois inférieur. par rapport au prix des entreprises privées.
Mustapha Ibrahimi, membre du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement et propriétaire de la question, s’est interrogé sur la raison de ce qu’il a appelé « faire avorter toutes les tentatives de développement du système du sang au Maroc, y compris le développement de l’industrie pharmaceutique et l’autoréalisation », s’interrogeant par la même occasion sur « des mesures urgentes pour responsabiliser les centres de santé « .
Ibrahimi a déclaré, à Hespress, que « le Centre national de transfusion sanguine n’a pas de personnalité juridique et ne participe donc pas aux transactions publiques. En conséquence, le ministère de la Santé achète des médicaments à des prix exorbitants auprès de sociétés privées, à un moment où le Maroc peut bénéficier de médicaments plus efficaces pour la santé des Marocains et moins chers que la production du centre« .
La même source regrette « l’incapacité du gouvernement à interagir avec un projet de loi à cet égard, qui a été présenté il y a plus de cinq ans », soulignant que « la première approche pour améliorer le travail de ce système est la législation », mettant en garde contre « l’épuisement des réserves de sang, qui entraîne la mort d’un certain nombre de personnes ».
Pour sa part, le ministère concerné a promis d’améliorer et de développer le travail du système de transfusion sanguine au Maroc.Le ministre a également promis de construire un nouveau bâtiment pour le centre régional de transfusion sanguine de Casablanca, destiné aux citoyens et citoyennes.
Le ministre a promis, selon des données officielles du ministère, des responsables et des cadres du centre régional de transfusion sanguine de la région de Casablanca-Settat, lors de la tournée qui l’a conduit dans les différentes installations de l’établissement de santé, de créer un nouveau bâtiment qui répond aux normes internationales, qui permettront de répondre à la demande croissante de sang et de ses dérivés, et d’améliorer les conditions de travail et les services rendus, ainsi que l’avancement du système d’injection de sang dans la région.
Cette visite intervient, selon la même source, en application des directives royales liées au lancement d’une profonde réforme et réhabilitation du secteur de la santé, et dans le cadre du développement de l’offre de santé pour accompagner le lancement des ateliers royaux d’aide sociale, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une couverture santé complète et unifiée, et afin de rapprocher les services de santé des citoyennes.
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