
Les EAU interdisent les drones, amendes et prison aux contrevenants
Aux Emirats arabes unis, ministère de l’Intérieur a interdit les drones et les avions de sport légers pour les propriétaires, les pratiquants et les passionnés. La décision fait suite aux abus repérés récemment de cette activité. L’utilisation étant spécifiquement réservé aux drones dans des zones bien définies et identifiées et ce, afin d’assurer la sécurité des vies et des biens des riverains. L’interdiction est entrée en vigueur à partir du 22 janvier.
Il est dit que les opérateurs de drones n’avaient pas limité la pratique de ce sport aux zones identifiées et ont pénétré dans des endroits où cette activité est interdite comme par exemple dans les espaces du transport aérien que d’ailleurs les autorités ont dû fermer par le passé pour ce type d’engins à la suite d’incidents où des individus avaient violé les lois sur les UAV. Selon la dernière notification du ministère de l’Intérieur, désormais les entreprises qui ont des contrats ou des projets commerciaux/publicitaires qui reposent sur le tournage à l’aide de drones se doivent de contacter les autorités chargées des autorisations pour obtenir les dérogations et autres autorisations nécessaires pour leurs activités professionnelles. Faut dire également que les drones sont utilisés dans divers domaines aux EAU tels que l’agriculture, la logistique, la photographie et autres.
Dorénavant, les particuliers, stipule la notice, ne sont plus autorisés à utiliser des UAV à des fins récréatives. La semaine dernière, l’Autorité de l’aviation civile de Dubaï avait également annoncé la suspension de tous les certificats de non-objection (NOC) et des permis pour les activités liées aux drones dans l’émirat jusqu’à nouvel ordre. À Dubaï, les opérateurs de drones ont besoin d’un NOC de la DCAA pour pouvoir piloter des drones. Déjà en mars 2021, la municipalité de Dubaï avait interdit le vol de drones au-dessus des parcs de l’émirat. De plus, les particuliers et les amateurs de drones ne sont pas autorisés à utiliser des drones dans les zones résidentielles ainsi que les zones sensibles telles que les aéroports et les grandes installations destinées à la défense ou aux entreprises de télécommunications.
En vertu de la loi qui prévaut aux Emirats arabes unis, les personnes peuvent être emprisonnées pendant trois ans et une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 Dh (EAU)- ou l’une ou l’autre des peines – pour avoir enfreint le règlement relatif aux UAV. Des textes qui désormais stipulent qu’il est interdit de piloter au-dessus d’une zone interdite, voler sans autorisation ou permis de l’autorité compétente, piloter un aéronef sans détenir le certificat, les licences ou les autorisations requis afficher des marques incorrectes ou inéligibles, piloter un UAV en état d’ébriété, ne pas s’être conformé à un ordre d’atterrissage de l’aéronef en vol ou atterrir ou décoller de zones autres que les endroits désignés, causer des dommages aux installations de communication aéronautique ou aux aides à la navigation au sol, faire voler des drones sans autorisation et transporter à bord des armes, des munitions de guerre ou pour commettre un méfait comme un acte de contrebande entre autres. Récemment, des drones avaient été utilisés par le groupe rebelle yéménite Houthi dans l’attaque contre les installations civiles du pays, endommageant des installations pétrolières et tuant trois personnes et en blessant six autres.
Les EAU interdisent les drones, amendes et prison aux contrevenants Hespress Français.