Nabil Benabdellah: Le PPS a payé le prix de son alliance avec le PJD
Les ministres du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) ont toujours signé un parcours honorables et laissé derrière eux un bilan satisfaisant, a estimé le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohammed Nabil Benabdellah.
Invité ce dimanche du 12è épisode de l’émission débat de Hespress, « La voie vers les élections de 2021 », Nabil Benabdellah a souligné que le PPS a toujours été un élément agissant dans les gouvernements auxquels ils ont participé.
Il a à cet égard rappelé les contraintes auxquelles les ministres du PPS ont dû faire face, même au sein de l’exécutif, pour mener à bien leurs missions, citant à titre d’exemple le travail faits par Charafat Afilal, Abdelahad El Fassi, Lhoussaine Louardi…
Interpellé sur la participation d’un parti progressiste à une gouvernement conduit par un patri à référentiel religieux, le secrétaire général du PPS a affirmé que le patri du Livre exigeait au préalable que les questions en lien avec les libertés individuelles et collectives ne connaissent aucune régression.
L’alliance avec le parti de la Justice et du Développement (PJD) a permis au Maroc, en plein printemps arabe, d’éviter les pièges dans lesquels sont tombés d’autres pays, a encore dit Nabil Benabdellah.
Il a, en ce sens, indiqué que malgré les critiques dont a fat l’objet cette alliance, le plus important c’est que le PPS n’a jamais cédé sur aucun point et défendait ses idées et projets jusqu’à la fin.
Pour Benabdellah, le gouvernement Benkirane a été plus pertinent dans ses interventions que celui de Saad Eddine El Otmani, car cette équipe ne dispose d’aucune charge réformiste. « C’est un gouvernement rongé de l’intérieur qui manque cruellement d’homogénéité », a-t-il soutenu.
S’agissant de la sortie du PPS du gouvernement avant la fin de son mandat, Benabdellah a affirmé que sa formation « a payé le prix de ses positions et ses déclarations courageuses concernant certaines pratiques qui portent atteinte à la scène politique nationale, en gros, le PPS a payé le prix de son alliance avec le PJD ».
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